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Pour contribuer aux diverses mobilisations contre les violences étatiques (policières, militaires...) de novembre 2014 suite à la mort de Rémi Fraisse à Sivens, nous revenons avec ce document sur la lutte, riche d’enseignements, contre l’implantation d’une centrale nucléaire à Golfech dans le Tarn-et-Garonne.
Nous faisons notamment un retour historique sur les évènements du mois de novembre 1981. François Mitterrand (Parti Socialiste) est alors président de la république depuis six mois. La répression au cours cette période ressemble par divers aspects à celle exercée contre les opposants au barrage du Testet dans la forêt de Sivens (Tarn).
Brochure du Collectif La Rotonde. 22 pages, format 15 X 21. Éditée en décembre 2014 et réactualisée en avril 2015. (3€ port compris)
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Documentaire réalisé par Floréal BUJEAN, commentaire de H. MATHAIS, 1979
Mémoire d’une bataille perdue, le film « Enquête d’hostilité publique » retrace un temps fort de la mobilisation contre le projet de centrale nucléaire à Golfech dans le Tarn-et-Garonne : la consultation bidon d’utilité publique de la population locale en 1979. Quoique s’étalant sur une très courte période de l’histoire des luttes antinucléaires, il n’en reste pas moins un témoignage instructif pour la résistance présente.
Peu diffusé, la bobine fut malheureusement mise aux oubliettes. C’est vingt ans après sa réalisation, à l’occasion de la sortie du livre « Golfech, le nucléaire : implantation et résistances » qu’elle fut cherchée et archivée par le CRAS, puis remise en circulation en format DVD.
DVD édité en mai 2013, réédité en 2020 10€ port compris
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de Tiburcio Ariza & François Coudray.
Le MIL, 1000 en espagnol ou Movimiento Iberico de Liberacion, est connu avec la campagne de solidarité et surtout, après l’exécution de l’un de ses membres, Salvador Puig Antich, le 2 mars 1974. Ce dernier sera souvent présenté comme un martyr de la lutte contre la dictature... La réalité est bien plus complexe, l’histoire même du MIL fait voler en éclat ce cliché consensuel et réducteur du groupe antifranquiste. Liée à l’émergence d’un mouvement ouvrier radical à Barcelone et à la contestation qui a secoué le monde à la fin des années 1960, son action se traduit par une volonté d’amener un soutien concret aux luttes et de publier à la fois des analyses sur ces dernières et des textes oubliés de la gauche communiste européenne très critique avec le stalinisme et le marxisme léninisme... Derrière les hold-up et les publications, c’est aussi une aventure humaine où l’amitié va au delà du politique. En même temps qu’ils forgent le MIL, les acteurs apprennent à vivre en rupture avec le mode de vie dominant. C’est l’apprentissage du combat politique et de la clandestinité avec son lot de certitudes, de questions, avec ses moments de joie et ses dangers. Une tranche de vie avec un désir farouche de se construire en hommes libres..
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À l’occasion de la campagne pour la libération des membres d’Action Directe (AD), certains s’interrogent sur cette organisation anticapitaliste, ses origines, son idéologie. Quelques documents développent ces questions, quelques versions journalistiques ou policières/étatiques, des écrits et des interviews de membres d’AD. Le manque réel de matière et d’éléments de comparaison rend difficiles la compréhension et l’appréciation de cette histoire, de ces moments de lutte.
En France, des années 1960 aux années 1980, des centaines de personnes ont répondu à la violence de l’État, du patronat, du capital, en pratiquant une violence politique lors d’actions de lutte armée. Contrairement à l’idée véhiculée par les médias ou les romanciers, informés par la police politique, Action Directe n’avait pas le monopole ou la direction de cette forme de lutte. Cette organisation n’était qu’une composante de ceux (communistes, anarchistes, libertaires, révoltés sans étiquette...) qui ont commis des actes de lutte armée.
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Dans cette brochure les membres du CHAT font un bilan multiple, à la fois sur l’implantation du pôle chimique, sur l’après explosion et ses conséquences, sur la situation actuelle (le pôle chimique est en partie rouvert) et sur leur engagement au sein du collectif "Plus jamais ça ni ici ni ailleurs" pour exiger la fermeture des sites.
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Texte à propos d’AZF et du journal local La Dépêche du Midi avant l’explosion du 21 septembre 2001.
Texte du Collectif La Rotonde. 4 pages, format 21x29,7. Édité en avril 2002.
Texte sur l’exportation de l’énergie nucléaire, sur les lignes THT et le quadrillage européen de ces merveilles... Document comprenant une carte démontrant à partir de la France la probabilité d’une extension de ces lignes vers l’Afrique, l’Angleterre, toute l’Europe...
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Ce livre retrace chronologiquement les décisions politiques, les prises de positions individuelles ou collectives, les manifestations, les réunions, les meetings et les actions diverses menées jusqu’en 1999 à propos de la centrale électronucléaire de Golfech. L’opposition à cette centrale, est l’une des luttes des plus marquantes qu’ait connu le Sud-Ouest de la France au cours de ces dernières décennies. Pas une âme qui n’ait eu à subir la raison d’État, aujourd’hui si présente. Ces événements n’étant pas isolés d’un contexte général, ils sont précédés d’une succincte préhistoire des découvertes de l’atome, de la radioactivité, des premiers pas de l’ère nucléaire. Ce livre traite aussi de l’implantation du nucléaire en France, de ses structures institutionnelles, politiques et économiques, et des différentes formes de résistance que cela a suscitées. Il est complété de quelques dossiers particuliers, les lignes THT, les retenues d’eau, les déchets. Cette publication a été réalisée à l’aide de fonds documentaires (textes et iconographies de cette période) provenant de tous horizons. La société nucléaire s’empare du vivant et atomise les êtres. L’offensive antinucléaire est riche d’expériences et d’enseignements que l’avenir, utopie nucléarisée, ne peut se passer de prendre en compte. Les auteurs de ce document opposés dès les années 1970 à la nucléarisation du monde ont souhaité effectuer un "travail de mémoire" mené jusqu’à nos jours et créer ainsi un outil reliant le passé aux réalités sociales, nucléaires et aux résistances d’aujourd’hui.
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de Christophe SOULIE
La prison est bien ancrée dans les esprits. De gauche, de droite ou du centre, aucun parti politique ne remet en cause fondamentalement son existence. Tout au plus, certains s’inquièteront de l’intrusion du secteur privé dans ce qu’ils désignent, non sans euphémisme, comme un service public. Dans le même temps, les autres hurleront après son "humanisation" induisant le fantasme de la "Prison quatre étoiles".
Pourtant, après deux siècles d’existence, son bilan est globalement négatif. Le système pénitentiaire a largement démontré son inutilité, tout comme la défunte peine de mort.
Dans la foulée de mai 68, des détenus se sont regroupés dans le Comité d’Action des Prisonniers. Au centre de leurs revendications, la suppression pure et simple de la prison. Leur moyen d’action, la réalisation et la diffusion d’un journal. L’entreprise durera de 1972 à 1980.
Pour la première fois, des détenus dits de droits communs, prennent la parole collectivement, non seulement pour dénoncer leurs conditions de détention mais aussi pour en tirer des conclusions politiques.
Comment cette parole des ténèbres a-t-elle pu avoir droit de cité ? Comment a-t-elle conquis sa légitimité ? Quel a été son message ? Qu’a-t-elle dévoilé ? Autant de questions qui amènent à parler de la prison, de la loi ou de la justice, du point de vue des détenus, à travers, la parole du Comité d’Action des Prisonniers.
Editions Analis, 288 p., 150mm x 210mm, 1995
8 euros port compris.
N. B. : Le CRAS n’est pas éditeur de ce livre. Les éditions Analis n’existant plus, nous avons récupéré le stock et nous nous occupons de sa diffusion.
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Certains tirages sont épuisés.
Texte de Agou Amer. 12 pages, format 16 x 21. Édité en 1987. Tirage épuisé.
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de Dominique Grein.