Art brut et psychiatrie. A propos de Guillaume Pujolle
« Guillaume Pujolle La peinture, un lieu d’être » livre sorti récemment aux éditions L’Atelier contemporain
soirée en présence de l’autrice, Blandine Ponet
- 19h : Accueil - auberge espagnole (Les boissons sont proposées en soutien à l’association)
- 20h : Présentation du livre par l’autrice et échanges.
Guillaume Pujolle, d’abord ébéniste, puis soldat (il a fait toute la guerre de 14-18), puis douanier, a été hospitalisé à l’asile de Braqueville à Toulouse en 1926, où il s’est mis à dessiner et à peindre et est devenu une figure de l’Art Brut dès ses débuts. Mais à l’hôpital, il a été totalement oublié.
Suivre le fil de son histoire, c’est traverser les années de la Grande guerre, découvrir l’importance du surréalisme et ses liens avec la psychiatrie, l’invention de l’Art Brut, revisiter l’histoire de Braqueville, devenu hôpital Marchant… et surtout, surtout, regarder sa peinture, forte, tempétueuse, mouvementée, violente et pourtant pleine de joie. Car Guillaume Pujolle est un très très grand peintre !
Blandine Ponet, infirmière en psychiatrie, a travaillé à l’hôpital Marchant et écrit plusieurs livres sur son métier.
Elle fait partie, comme dirait Emmanuel Venet, de « tous ceux que la folie d’autrui empoigne assez aux tripes pour qu’ils en refusent le scandale ou la fatalité ».
